vant la fin de l’année sort le double album en concert contenant uniquement des reprises de Black Sabbath, "Speak of the Devil" (ou "Talk of the Devil" selon les éditions) pour contrer le "Live Evil" du Sab. A la suite de cette tournée, Brad Gillis, accusé de ne chercher que la célébrité au sein du groupe, quitte Ozzy Osbourne, il est remplacé par Jake E Lee qui participe aux deux albums suivants, "Bark at the Moon" (1983) et "The Ultimate Sin" (1986).

Entre temps, en 1985, le 13 juillet Ozzy renoue avec ses anciens amis de Black Sabbath, le temps d’un concert mémorable, le Live AIDS à Philadelphie.

 

En 1987 sort "Tribute", un album live en hommage à Randy Rhoads.

 

L’année 1988 voit arriver Zakk Wylde, le nouveau guitariste du MadMan avec la sortie de "No Rest for the Wicked". Un excellent album pourtant jugé froidement par la critique inconsidérée du magazine Rolling Stone. Sur la tournée, Dob Daisley est remplacé par Geezer Butler, à la basse que l’on retrouvera sur le mini album live de la tournée, "Just Say Ozzy !".

 

La fin des années 80 est une période plutôt difficile pour le MadMad, après avoir été poursuivi pour avoir incité des jeunes à se suicider à cause des textes de ses chansons, après la mort de son meilleurs ami Randy, après avoir uriné sur les ruines de Fort Alamo et été interdit de concert à San Antonio, ses détracteurs continuent à le harceler et à l’accuser de tous les maux de la terre. Sa femme Sharon continue de l’aider à surmonter ses problèmes d’alcool, bien qu’il ait tenté de l’étrangler un soir de beuverie, qu’il ait été emprisonné puis libéré quelques temps plus tard.

 

En mars 1989, Ozzy savoure un succès grâce à un duo avec Lita Ford, "Close my eyes Forever" (cette dernière était à cette époque la petite amie de Tony Iommi).