• Maître de la réalité,

     

    lettrineême si l'album "Paranoid" est encore classé dans les "charts", que le quartet est épuisé par un long périple à travers l'Europe, le groupe s'enferme de nouveau pour sortir en juillet 1971 son troisième disque "Master of Reality" qui sans surprise, fait un nouveau carton. Aux Etats-Unis, l'engouement pour Black Sabbath est tel que l'album est promu disque d'or avant même sa parution. En à peine un an, Black Sabbath a déjà sorti trois galettes incontournables et ne cesse de multiplier les tournées. Ozzy Osbourne, à l'ombre d'une immense croix noire, offre une prestation paranoïaque, soutenu par un Tony Iommi impassible, distribuant des riffs à la fois brutaux et mélodiques d'une redoutable efficacité et d'une précision chirurgicale. Geezer Butler, assène les coups de basse puissants et techniques dont lui seul connaît le secret. Bill Ward derrière sa batterie rythme la messe tonitruante avec allégresse. Le groupe et le public sont en osmose, c'est un spectacle, un évènement scénique que les fans et autres inconditionnels ne cessent de réclamer !


    Ozzy Osbourne, Tony Iommi et Geezer ButlerMaster of reality

    Les producteurs, eux, convoitent la poule aux œufs d'or, un commerce providentiel dont il faut profiter au maximum. A cette époque, nos héros n'ont qu'entre 22 et 23 ans, ils ne se rendent pas compte qu'ils sont manipulés, exploités, arnaqués, pressés comme des citrons. Adulés par les fans, grisés par la gloire, mais si seuls en fin de compte et si fatigués par les incessantes tournées, ils se réfugient dans la drogue et l'alcool, surtout Ozzy et Bill.

    retoursuite

  • La boutique des chroniques du Sabbat Noir

    Les chroniques du Sabbat Noir, sur blogspot   Les chroniques du Sabbat Noir, sur twiter   Les chroniques du Sabbat Noir, sur twiter   Les chroniques du Sabbat Noir, sur youtube